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Dany Turcotte toujours heureux de revenir à Jonquière

André Deschênes
3 avril, 2023
Photo: courtoisie.

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis son départ de Jonquière. Et pourtant, sans qu’il ne l’habite désormais, on sent que Jonquière coule toujours fièrement dans les veines de Dany Turcotte.

« Mes frères Jeannot, Marc et Michel ainsi que ma mère Noëlla sont toujours à Jonquière, alors que ma sœur Louise est à Québec. Quand je viens en visite au Saguenay-Lac-Saint-Jean, que je sors du Parc des Laurentides et que je vois au loin l’aluminerie de Laterrière, les Monts Valin, j’ai toujours une émotion qui m’envahit. Ça me fait toujours le même effet », lance-t-il.   

Et les années n’ont rien changé à certaines amitiés nées à Jonquière, dont celles avec l’auteur Stanley Péan et le réalisateur Émile Gaudreault.

« Stanley est mon ami d’enfance, depuis le primaire. Ce qui est cocasse, c’est qu’au secondaire je l’ai battu à la présidence du conseil étudiant de la polyvalente Jonquière en 1981. Il avait été président l’année d’avant. Pis on est restés amis pareil! Même si je l’ai tassé en le nommant à la tête du journal étudiant de l’école! », dira-t-il en riant.

Et que dire d’Émile, son ex-comparse du Groupe Sanguin, devenu réalisateur émérite au cinéma (« De père en flic 1 et 2 », « Menteur », « Mambo italiano »)? « Ça a été un plaisir de revoir Émile et Stanley lorsqu’ils ont participé au tournage de mon documentaire. On a comparé nos parcours de vie, on a sensiblement le même âge. »   

Toujours fier

« Je suis toujours fier de Jonquière, c’est ma ville, avec mes racines, j’y pense souvent. Je suis toujours content d’aller y faire mon tour et de rencontrer le monde. Je n’oublie pas Jonquière, je l’ai toujours dans mon cœur. » 

Et ces années passées au Saguenay ont aussi forgé l’homme qu’il est devenu. 

« La proximité du bois, de la forêt qui est très accessible, ça m’a marqué, ça m’a beaucoup aidé. Après mon départ de « Tout le monde en parle », j’ai eu besoin de me ressourcer dans la forêt. Ça m’a permis d’exorciser mon angoisse, avec la marche, le vélo, le ski de fond. Ça m’a permis un certain recul, de renouer avec la nature, ça m’a permis de réfléchir sur ce que je voulais faire comme suite, comme projet. »

Comme quoi on peut sortir un gars du Saguenay…mais pas le Saguenay du gars.

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