L’avocat fiscaliste originaire de Matane, Marc Bélanger, ne compte pas laisser dans l’oubli les municipalités du Saguenay-Lac-Saint-Jean, s’il devient chef du Parti libéral du Québec (PLQ).

Celui qui prône l’importance des régions était d’ailleurs de passage le samedi 21 septembre dernier au colloque régional du PLQ, qui s’est déroulé à l’hôtel La Saguenéenne à Chicoutimi. « Je suis en mode écoute. C’était une première visite, mais il va y en avoir plusieurs autres. Oui, j’ai déjà eu des discussions avec les présidents des différents comtés de la région, mais mon but est de revenir le plus souvent possible, surtout dans les prochains mois et de façon plus intense. Avant le lancement de la campagne en janvier, il faut établir nos plateformes. Ce que je veux faire différemment des autres, c’est de parler des réalités de chacune des régions, et non seulement des sujets nationaux », s’est exprimé Marc Bélanger.

L’aspirant leader libéral de 54 ans a déjà deux campagnes électorales fédérales à son actif dans l’Est-du-Québec. Défait en 2000 et 2004, Marc Bélanger affirme que « reconnecter avec les régions » est la principale raison qui l’a poussé à se lancer à nouveau dans la politique.

« Actuellement au Québec, on ne parle que des dépenses, et non de l’enrichissement. En étant spécialiste de commerce international, je sais que quand tu veux enrichir une province, la seule façon est d’amener de l’argent de l’extérieur. Dans les régions, on a des ressources naturelles, qui, malheureusement, ne sont pas bien exploitées. L’une de mes priorités, c’est de m’assurer que les ressources soient développées au maximum par les gens de chez nous, autant dans le domaine de la foresterie, le domaine minier ou de l’aluminium. »

Il ajoute qu’il est impossible pour lui de ne pas penser au développement des régions, un pilier crucial sur lequel les autres candidats à la chefferie ne s’attarderont pas, selon lui.   

Foi en ses idées

Même s’il est le candidat le moins connu, Marc Bélanger est plus confiant que jamais. Le principal intéressé doit en effet faire valoir ses idées entre celles de l’ancien président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Charles Milliard, le député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, l’ex-maire de Montréal, Denis Coderre et jusqu’à tout récemment, l’ancien ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez.

« Quand viendra le temps de voter, les gens se demanderont s’ils souhaitent voter pour quelqu’un de connu, ou pour quelqu’un qui a de la vision, dont ils aiment le message et qui a le désir d’améliorer la situation. Je pense que je suis ailleurs, par rapport aux autres politiciens. »

Rappelons que l’élection du nouveau chef du PLQ se fera en juin 2025.