La section régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce les coupures de 87 postes au sein du groupe TVA, dont fait partie TVA Saguenay-Lac-Saint-Jean. Au niveau local, deux postes de caméramen-monteurs sont supprimés, n’en laissant qu’un seul en poste à la station chicoutimienne, donnant ainsi le mandat aux journalistes de devenir eux-mêmes des “vidéosjournalistes” prenant leurs propres images.

La présidente régionale de la FPJQ, Annie-Claude Brisson, souligne que la section Saguenay-Lac-Saint-Jean de la FPJQ se désole de cette autre décision et des impacts qui en découlent, la pression étant plus forte que jamais sur la profession. Mme Brisson déclare que tous sont en pensée avec les collègues caméramans. La FPJQ se dit aussi inquiète de la charge de travail que cela représente pour les collègues journalistes. La situation est d’autant plus préoccupante que les stations régionales fonctionnent déjà avec des effectifs en baisse depuis plusieurs années. Les journalistes ont aussi de grands territoires à couvrir et doivent faire des choix douloureux quant à leurs sujets de couverture.

Le président national de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne, rappelle qu’on craint depuis plusieurs années que des déserts médiatiques voient le jour dans certaines régions du Québec, et qu’on s’en rapproche un peu plus avec ces nouvelles compressions. Le comité Saguenay-Lac-Saint-Jean de la FPJQ offre son appui aux collègues touchés par ces coupes. Rappelons que la section régionale de la FPJQ regroupe une cinquantaine de professionnels de différents médias, dont le 92,5 Ma radio d’Ici fait partie.