
Voyant que son contrat de travail se terminait en 2021, l’ex-directeur général de la Société de transport du Saguenay (STS), Jean-Luc Roberge, songeait déjà en 2019 à renégocier ce dernier. Il dénonce la trop grande mainmise de certains conseillers qui à l’époque en menaient pas mal large.
“Je ne visais pas une refonte”, répètera-t-il. “Je ne voulais simplement pas me présenter sur un siège éjectable, et faire ajuster certaines clauses”. En audience au Tribunal administratif du travail alors qu’il conteste son congédiement survenu en 2022, M. Roberge a raconté avoir parlé à son président de CA de l’époque, Marc Pettersen, comme quoi il voulait renégocier son contrat de travail. “Marc m’a autorisé à discuter avec Me Sylvain Bouchard à ce sujet”. Il raconte aussi avoir eu à combattre quelques obstacles politiques, et aussi la Commission des finances de la ville, et ce malgré le fait que l’année 2018-2019 ait été exceptionnelle en rentabilité, la STS pouvant compter sur de solides projets structurants. “Des conseillers ont même voté contre le budget de la STS, qu’on a toutefois réussi à faire passer de justesse”.
Suite des audiences
Parmi les autres points de l'après-midi, il a aussi été question d’une conductrice que m. Roberge a congédiée sur différents motifs.
L'audience reprend ce mercredi matin, alors que des questions seront posées à M. Roberge par l'avocat de la ville, Me Félix-Antoine Michaud, en lien avec son témoignage, suivi du témoignage de Mme Mélanie Tremblay, ce dernier devrait d’ailleurs occulter une bonne partie de la journée. Mis à part les témoignages très attendus de la mairesse Julie Dufour et des conseillers municipaux Michel Tremblay, Michel Potvin, Jean-Marc Crevier et Marc Bouchard, celui de l’ex-président du CA de la STS et ex-conseiller Marc Pettersen figure aussi à l’agenda et aura probablement lieu jeudi.
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