
Des éléments de preuve avancés par la Ville de Saguenay pour justifier le congédiement de l’ex-greffière Caroline Dion apparaissent comme une « tempête dans un verre d’eau » et des « peccadilles collatérales » aux yeux du juge au dossier.
Radio-Canada rapporte que le juge administratif Dominic Fiset du Tribunal administratif du travail (TAT) a fait cette affirmation, ce jeudi matin au palais de justice de Chicoutimi, lors de la reprise de l’audience dans le dossier du congédiement de l’ex-greffière et directrice des affaires juridiques de la Ville. C’est lorsqu’il a été question que des employés ont affirmé que Caroline Dion convoitait le poste de directrice générale, qu’elle disait à certains employés que la mairesse ne les aimait pas, qu’elle avait des excès de colère et qu’elle dénigrait des élus auprès des employés municipaux que le juge Dominic Fiset est intervenu.
Le tout est survenu après que l’avocat de Me Dion, Me Sylvain Lefebvre, ait soulevé que les éléments rapportés étaient tirés de messages textes personnels échangés entre Caroline Dion et Jimmy Turcotte, qui était alors assistant-greffier. Le juge Fiset a affirmé que ces informations lui apparaissent comme étant de l’ordre du ouï-dire, qualifiant le tout de « small talk de corridors », en s’adressant à Me Félix-Antoine Michaud, du cabinet Trivum Avocats, qui représente la Ville.
Le juge a recommandé au procureur de ne pas miser sur de tels éléments de preuves. Me Michaud a indiqué qu’il présentera au courant de sa preuve des témoins qui feront état de situations de harcèlement psychologique qui auraient été vécues alors que Me Dion était en poste.
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