
Près de 500 camionneurs de l’Association nationale des camionneurs artisans Inc. (ANCAI) se réunissent à Chicoutimi, jusqu’à dimanche, pour leur congrès provincial. Ils auront jusqu’à la fin de leur congrès pour décider si oui ou non l’association ira de l’avant concernant la manifestation de grande ampleur qu’ils veulent faire à Québec, le 14 mai.
Une des raisons de leur mécontentement demeure la façon dont le gouvernement octroie les contrats via la Société québécoise de l’infrastructure. Selon le président de la Corporation des camionneurs en vrac de la région, Daniel Tremblay, le gouvernement a laissé de côté plusieurs clauses qui avantageaient les camionneurs.
Même si toutes les municipalités, le ministère des Transports et Hydro-Québec assure le respect de la clause qui indique aux camionneurs qu’au moins 50% de leurs transports en vrac seront effectués par des camionneurs locaux, Daniel Tremblay continue de s’indigner face aux injustices du milieu. «Par exemple, l’hôpital de Chicoutimi et les Maisons des aînés, on n’a pas fait de transport. Les petits camionneurs regardent passer la parade», indique-t-il en colère.
Les camionneurs de L'ANCAI devront voter samedi, dans une assemblée générale, pour décider s’ils vont faire entendre leurs demandes durant une manifestation devant l’Assemblée générale à Québec le 14 mai prochain.
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