Dans le cadre de leur Conseil national, environ 300 délégués de Québec solidaire sont réunis ce week-end au collège Ahuntsic à Montréal. Ils effectueront le bilan de la dernière campagne électorale et ils réfléchiront à une direction à prendre pour les prochaines années. La question de la parité homme-femmes au sein du parti, la complexité des propositions et les orientations futures sont également au menu.

Les membres du parti venus des quatre coins du Québec veulent tirer des leçons des dernières élections et se préparer afin de remporter plusieurs comtés aux prochaines élections de 2026. Ils veulent donc présenter la meilleure plateforme électorale aux Québécois dans trois ans, mieux connecter avec l’électorat plus âgé et enraciner davantage le mouvement solidaire dans les banlieues et la ruralité.  

Le co-porte-parole, Gabriel Nadeau-Dubois et l’important pilier du parti, Manon Massé espérait se faire élire en tant qu’opposition officielle l’automne dernier, mais seulement 11 députés ont franchi le seuil de l’Assemblée nationale.  

Au début du Conseil national, le parti a tenu une minute de silence pour souligner le drame de la garderie Sainte-Rose à Laval mercredi dernier.    

Par la suite, GND a notamment déclaré : «je veux qu’on aille à la rencontre des Québécois et Québécoises qui ont hésité à nous appuyer lors de la dernière élection pour les écouter, pour leur demander ce qu’on peut faire pour obtenir leur appui la prochaine fois. On va se relever les manches et revenir encore plus fort en 2026.»

Dimanche après-midi, les solidaires prêteront main-forte au candidat Guillaume Cliche-Rivard lors d’une activité de porte-à-porte dans Saint-Henri–Sainte-Anne.