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Vladimir Poutine est un « dictateur » qui « ne peut pas rester au pouvoir ». Une allocution prononcée samedi à Varsovie, en Pologne, concluait le périple de Joe Biden en Europe, où il a rencontré certains de ses homologues ainsi que des réfugiés ukrainiens. Plus tôt en mêlée de presse, il avait qualifié Vladimir Poutine de « boucher », à l’image de l’expression « criminel de guerre » qu’il avait auparavant employée.
Comme pour rattraper la balle au bond, son secrétaire d’État, Antony Blinken, a senti le besoin de préciser la pensée du président. Les États-Unis n’ont pas de « stratégie pour un changement de régime en Russie — ou ailleurs », a-t-il déclaré à Jérusalem, en Israël, pour calmer le jeu. Il interprète les propos de Joe Biden en affirmant que ce dernier voulait dire que Vladimir Poutine ne peut pas prendre le pouvoir en Ukraine ou dans les pays voisins.
Un porte-parole du Kremlin n’a pas tardé à réagir en disant que le « président de la Russie est élu par le peuple russe » et que ce n’était pas à Joe Biden de décider. Le président français Emmanuel Macron, toujours en contact avec Vladimir Poutine, refuse pour sa part d’utiliser un tel vocabulaire, qui peut être nuisible à la discussion diplomatique.
Pendant ce temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky réitère ses demandes à l’Occident : il souhaite recevoir plus d’avions et de chars. L’ONU estime désormais le nombre de réfugiés ayant quitté le pays depuis le 24 février à plus de 3,8 millions. Elle observe toutefois une diminution du flux de réfugiés depuis le 22 mars.
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