
Les fugues sont en hausse dans les centres de réadaptation jeunesse du Québec pour la cinquième année consécutive. La directrice nationale de la protection de la jeunesse, Lesley Hill, croit qu’un encadrement trop sévère n’est pas la solution.
Selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), depuis cinq ans, les fugues sont en constante augmentation dans les CRJDA et la tendance se poursuit en 2025-2026. La Presse rapporte qu’environ 75% des jeunes fugueurs reviennent au CRJDA dans les 24 premières heures. Des chiffres obtenus par le journal en vertu de la Loi sur l’accès à l’information montrent que les fugues sont en forte hausse dans plusieurs régions, dont Lanaudière, surtout au campus de Joliette, où 155 cas ont été recensés en 2025.
La directrice de la protection de la jeunesse des Laurentides, Marie-Noëlle Granger, convient que les parents peuvent avoir l’impression que tout est permis en centre de réadaptation jeunesse. Elle explique toutefois qu’il est primordial de respecter les droits et libertés des jeunes. Dans certains cas, des mesures d’empêchement de fugue peuvent être imposées, mais pour ce faire, l’adolescent doit se mettre en danger, comme se diriger vers un réseau de proxénètes.
À savoir que 33 % des jeunes sortant d’un placement à la DPJ vont vivre au moins un épisode d’itinérance avant 21 ans.
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