Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a demandé pardon aux familles des victimes dans une adresse solennelle, cinq jours après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts et suscité une immense colère en Grèce.
Depuis cette tragédie survenue le 28 février au soir, les manifestations se multiplient. Rappelons que plusieurs milliers de Grecs se sont rassemblés, jeudi dernier, à Thessalonique, à Athènes, et dans plusieurs villes de Grèce pour demander des comptes à leur gouvernement, dans la collision frontale entre deux trains. Des échauffourées ont eu lieu entre jeunes manifestants et forces de l'ordre.
Environ 12 000 personnes ont dénoncé la gestion du réseau ferroviaire national, victime de "faiblesses chroniques" de l'aveu même du gouvernement. Le manque d’expérience du chef de gare est aussi dénoncé depuis le lendemain du drame. L’homme âgé de 59 ans est poursuivi pour "homicides par négligence" et pour avoir provoqué des "blessures corporelles", il risque la prison à vie si sa culpabilité est établie.
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