La séance du conseil d’arrondissement de Chicoutimi a donné lieu aux doléances d’une trentaine de citoyens de Chicoutimi-nord mardi midi, venus dénoncer les dérangements occasionnés par la Carrière Sainte-Geneviève, et estiment que le protocole de forage et de dynamitage n’est pas respecté par l’entreprise chargée du travail, soit J.R. Savard.
« Je me suis rendu sur place et j’ai constaté que les travaux de dynamitage se rapprochent de plus en plus des résidences. Les citoyens ont de la poussière dans leurs piscines, sur leurs maisons. Le va-et-vient, c’est sans arrêt. Tout ce que l’on veut savoir, c’est si l’entreprise respecte le protocole de l’époque, qui était de construire un tumulus. Mais si on donne l’autorisation, maintenant, de ne pas construire de tumulus, tantôt il n’y aura plus de boulevard Sainte-Geneviève. Il faut prendre des décisions pour aider ces citoyens-là », a mentionné le conseiller municipal du secteur, Serge Gaudreault.
Une résidente a entre autres émis ce constat via une lettre envoyée à l’intention de M. Gaudreault, soulignant le fait que depuis le mois de mai dernier, par quatre fois les citoyens ont dû vivre avec les agrégats causés par des travaux de dynamitage. L’élu municipal et président de la Commission des finances, Michel Potvin, a renchérit en affirmant que le protocole est bel et bien respecté. Il a cependant soutenu de ne pas blâmer la Ville pour les réponses qui tardent à venir dans ce dossier.
« D’abord, pour le tumulus, je n’ai pas de problème avec ça. L’information qu’on possède concernant le protocole c’est qu’il y en a un, et qu’il est respecté. Maintenant, de dire que la mairie et que nos services ne font pas le travail, ça c’est une autre histoire. »
Serge Gaudreault a finalement proposé d’organiser une consultation publique pour bien informer les citoyens à ce propos. « Si ce que vous dites est juste M. Potvin, peut-être qu’on devrait faire une consultation citoyenne pour les aviser que le protocole est en effet pris en considération et que l’environnement est respecté. »
Des questions entourant la rue Racine
Dans cette même réunion, le porte-parole d’Unissons Saguenay, Olivier Perron, s’est présenté au micro pour soumettre ses questionnements relativement à l’état de santé de la rue Racine. Avec les fermetures subséquentes de plusieurs commerces et restaurants au cours des derniers mois, dont La Parizza, L’Gros Luxe, la microbrasserie La Tour à Bières et la succursale Jean Coutu, de nombreuses craintes demeurent quant à l’avenir du centre-ville de Chicoutimi (maintenant Saguenay) et sa vitalité.
En réponse à ce propos, Mireille Jean s’est faite rassurante en établissant les grandes lignes de ce qui s’en venait pour cet arrondissement et pour son artère principale qu’est la rue Racine.
« Oui il y a des mauvaises nouvelles, mais ça ne veut pas dire que tout est placardé. Il y a encore une belle dynamique, c’est encore un centre-ville qui a une vitalité. Il a cependant de quoi être inquiet, mais le commerce est un écosystème qui bouge beaucoup, ça fait partie de la réalité et la Ville ne peut pas tout faire. Notre travail se poursuit, et les planètes s’alignent pour que le meilleur arrive. »
Elle a conclu en admettant que d’avoir plus de transparence et de leadership améliorerait encore davantage les choses.
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