Les représentants de l’université McGill de Montréal sont en Cour aujourd’hui, pour tenter d’avoir le feu vert pour faire démanteler le vaste campement de manifestants propalestiniens sur son terrain.

L’ordre de Cour tant espéré permettrait éventuellement à la police du SPVM d’intervenir et de faire cesser les activités du campement en question. Le recteur de l’institution d’enseignement, Deep Saïni, dit poursuivre le dialogue avec les étudiants, voulant régler la situation rapidement et pacifiquement. Le recteur estime que le campement représente un risque pour la santé et la sécurité à McGill, d’autant plus que le Service de sécurité incendie de Montréal n’a jamais pu inspecter les installations du campement en question.

Notons que l’Université du Québec à Montréal (UQAM) est maintenant aussi aux prises avec un campement propalestinien sur ses terrains, alors que des abris ont été installés, dimanche, dans le complexe du Coeur des sciences de l’établissement.

Cet événement survient alors que la demande d’injonction urgente déposée vendredi par McGill pour faire démanteler les tentes sur son terrain sera étudiée ce lundi en Cour supérieure.