
Les recommandations concernant les buttes de neige dans les cours d’école, tirées d’un bulletin de l’Union réciproque d’assurance scolaire du Québec (URASQ) et parues dans Le Journal de Montréal, mardi, font grandement réagir certains intervenants régionaux.
Rappelons ces fameuses recommandations, jugées exagérées par plusieurs: la hauteur des buttes doit se situer entre 1,8 et 3 mètres avec une pente d’environ 25%. Si ces conditions ne peuvent être respectées, le port du casque chez les enfants sera obligatoire, dit-on. Interrogée à ce sujet par Radio-Canada, la conseillère en communication au Centre de services scolaires (CSS) des Rives-du-Saguenay, Léanne Châteauneuf, émet que le CSS applique déjà depuis quelques années la plupart de ces recommandations. Elle explique que dans le contrat de déneigement avec le déneigeur, il est déjà inscrit que les dépôts de neige ne peuvent pas dépasser trois mètres.
Si les normes ne sont pas respectées, la butte peut être démolie ou tout simplement abaissée. Le bulletin demande également une surveillance accrue dans les cours d’école, un point que respecte le CSS des Rives-du-Saguenay. Le sujet avait même été au cœur d’un débat en 2018, alors que la Commission scolaire De La Jonquière avait interdit aux jeunes de jouer sur les buttes dans la cour d’école. Pierre Lavoie s’était alors opposé à cette situation, trouvant même qu’il s’agissait d’une aberration. Ce dernier continue à plaider le gros bon sens, rappelant l’importance pour les jeunes de bouger.
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