
Le blocus forestier qu’ont entrepris les Premières nations MAM) sur le chemin des Passes-Dangereuses (au nord du Lac St-Jean) suscite l'inquiétude au sein des entreprises forestières.
Rappelons que le groupe bloque l’accès à la voie terrestre pour protester contre la réforme du régime forestier. Impossible donc de récolter ou de transporter le bois dans ce secteur. Les entreprises et les syndicats dénoncent l’inaction du gouvernement de la CAQ, alléguant que la situation actuelle était prévisible. Selon Radio-Canada, un des syndicats, les Métallos, estime que le gouvernement est responsable de l’escalade des tensions avec les autochtones, alors que d’autres jugent que le groupe des Premières nations MAMO n’a pas la légitimité de revendiquer ainsi.
Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, lance un appel au calme, jugeant que l’actuel blocus n’est pas la bonne manière pour manifester un mécontentement face à la réforme du régime forestier. Pour sa part, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, lance elle aussi un appel au calme. Dans un communiqué, elle cite qu’elle a ouvert un canal de discussions avec l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador pour améliorer le projet de loi 97 qui vise à moderniser le régime forestier. Rappelons que le blocus survient alors que des experts du milieu forestier remettent en question la validité de la réforme.
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