Le conseiller municipal Michel Thiffault, dans sa volonté de générer de nouveaux revenus à Saguenay, propose de lancer des discussions avec Loto-Québec pour l’implantation d’un salon de jeux, ou plutôt d’un « centre de divertissement pour adultes » dans la région.
La société d’État ne ferme pas la porte à l’idée proposée par Michel Thiffault. « En ce qui a trait à la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, nous en sommes à peine au stade exploratoire et il est trop tôt pour se prononcer sur quoi que ce soit », mentionne Loto-Québec par courriel.
La société d’État se dit cependant ouverte à discuter avec la mairesse et les élus « pour voir ce qui pourrait être fait pour moderniser notre offre sur le territoire. »
Michel Thiffault a lancé cette idée de salon de jeux lors de la dernière séance du conseil municipal de Saguenay, affirmant qu’il y a un marché.
« Nous sommes toujours à la recherche de façons d’améliorer l’ensemble de nos activités afin d’offrir un environnement plus divertissant et plus sécuritaire ; le réaménagement de notre offre terrestre au Québec fait donc partie de nos réflexions », a indiqué Loto-Québec.
Michel Thiffault croit tout de même que cette proposition, incluant aussi des paris sportifs, pourrait avantager Saguenay ainsi que ses résidents.
« Éthiquement parlant et économiquement parlant, c’est bon pour notre ville. Les gens qui partent de Dolbeau-Mistassini, par exemple, n’auront plus à faire un long trajet jusqu’à Charlevoix pour aller jouer. Les gens de Baie-Comeau et Sept-Îles, ça leur fait pas mal moins loin Saguenay que Charlevoix, Montréal ou Québec. En fin de compte, ça apporte des dividendes », explique-t-il, en ajoutant que cela permettrait de financer de nouvelles infrastructures, tout en générant de nouveaux revenus.
Il souligne par ailleurs qu’il y a bien une différence entre les appellations « centre de divertissement pour adultes » et « salon de jeux » qu’il croit important de mettre au clair, étant conscient que le « gambling » peut être problématique pour certaines personnes.
« Ce n’est pas pour rien que je mise sur un centre de divertissement pour adultes. Il faut que tu te serves de ta tête. Si tu gagnes 800$ par semaine et que tu vas dépenser 1000$ dans un salon de jeux, tu n’es pas adulte. Le gouvernement gère les SAQ et les SQDC, mais ce sont aussi des vices, et personne ne force personne à aller s’acheter une bouteille de vin toutes les semaines. Le service est seulement offert », évoque le conseiller du district 3.
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