
La députée de Roberval, Nancy Guillemette, qualifie le dossier d’autoroute entre Alma et La Baie comme étant fragile. Elle admet que le développement du projet sera lent, tout en espérant que les études environnementales pourront aller de l’avant d’ici 2030.
«C’est certain que c’est un dossier pour nous qui est un peu fragile», a soutenu la députée de Roberval, Nancy Guillemette, questionnée sur le dossier de l’autoroute Alma-La Baie, mercredi matin, dans les couloirs de l’Assemblée nationale.
En retirant le projet du Plan québécois des infrastructures, Québec repousse les investissements dans ce projet après 2030, générant son lot de critiques dans la région, notamment auprès des élus d’Alma.
Alors que le ministère des Transports n’injectera aucune somme dans le projet, Nancy Guillemette soutient que le ministère de l’Environnement pourrait poursuivre ses démarches pour réaliser les études environnementales d’ici 2030. «Ça sera plus lent, mais c’est toujours lent», a-t-elle admis, assurant que les sommes seraient disponibles, à l’extérieur du ministère des Transports.
Gagnon s’abstient, Laforest répond
Interpellé à l’entrée de la période de questions, le député caquiste de Jonquière, Yannick Gagnon, a pour sa part préféré ne pas s’arrêter pour répondre aux questions des journalistes sur le projet qui traverse la circonscription. Questionnée sur le même sujet mardi, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, a préféré attendre d’avoir plus détails avant de commenter. «J’ai posé des questions et j’attends les réponses», a-t-elle mentionné.
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