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Audiences du TAT: pas de mauvaises intentions en émettant un plan sur cinq ans, selon Jean-Luc Roberge

Sara-Léa Bouchard
30 septembre, 2025
Photo : Sara-Léa Bouchard, CKAJ

C’est ce mardi à l’Hôtel Chicoutimi que se poursuivait le quinzième jour d’audience dans le dossier de l’ancien directeur de la Société de transport de Saguenay (STS), Jean-Luc Roberge, entendue par le Tribunal administratif du travail (TAT). Rappelons que l’ex-dg conteste son congédiement survenu en mai 2022. 

Devant la juge administrative Myriam Bédard, le témoignage de M. Roberge a repris là où il avait été laissé lundi, par le directeur de la planification réseau, projets et électrification à la STS, Sébastien Comeau. Revenant donc sur le fait que c’est sous son règne que les plans d’immobilisation pour le transport en commun (PTIC) avaient été effectués sur cinq ans plutôt que dix, comme il se doit selon les exigences du gouvernement, Jean-Luc Roberge a pris la parole en son nom et celui de son équipe de l’époque, en mentionnant que la façon dont ils travaillaient n’était jamais dans une intention de cacher quoique ce soit. Il a assuré que la Société a toujours fait parvenir les plans de 10 ans au ministère des Transports. La tombée du rapport de la vérificatrice générale avait permis d’apporter des modifications au PTIC de la STS, qui se fait maintenant sur dix ans. 

Des années exigeantes

S’est poursuivi l’interrogatoire de Me Marius Ménard à l’intention de son client, voulant davantage de précisions concernant la contribution des membres présents sur le conseil d’administration de la STS ainsi que leur succession, jusqu’en 2018, en passant par la création d’un comité de direction. Un comité qui s’est élargi au fil du temps et qui a vu ses rencontres s’améliorer grâce à l’arrivée en poste du nouveau directeur, Frédéric Michel, constate Jean-Luc Roberge, qui lui est entré en fonction en 2016, après avoir été huit ans directeur des opérations de l’organisation. Des réunions qui avaient aussi pour but de présenter sommairement les activités et projets en cours de la STS. Une fois de plus, M. Roberge a été questionné sur les tenants et aboutissants de divers projets remontant à 2017, soit le corridor d’écomobilité, en collaboration avec les étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), le système de vélo en libre-service et l’implantation d’une carte à puce. Des projets qui ne sont pas venus naturellement pour la Société, concède M. Roberge, ce pourquoi d’autres ressources ont dû être embauchées au sein de l’organisation. Des tâches ont aussi dû être revisitées à l’interne. Il est aussi revenu sur les chamboulements qui se sont enchaînés pendant et après la pandémie en 2020-2021, entraînant des journées très longues et des nuits très courtes pour toute l’équipe. 

Un audit difficile à avaler 

En 2021, la STS a connu un autre soubresaut, puisque dans le contexte s’est ajouté l’audit mené par la vérificatrice générale de Saguenay. Jean-Luc Roberge mentionne qu’en plus de la fatigue ressentie par son équipe en raison de la pandémie, le processus de vérification laisse un goût amer supplémentaire. Les employés ont dû se mobiliser afin de retrouver tous les documents requis dans le cadre de cet exercice. Une bonne collaboration s’est toutefois entretenue avec la vérificatrice générale, Sylvie Jean, admet-il.

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