Le ministère des Affaires municipales et celui des Transports et de la Mobilité durable (MTMDQ) ont annoncé lundi octroyer 22,7 M$ à la municipalité de l’Anse-Saint-Jean, suite aux travaux effectués sur le territoire pour l’assainissement de ses eaux. C’est la ministre responsable de la région, Mme Laforest, qui a officialisé la remise.
« On se devait de venir rendre le tout officiel, c’est quand même énorme pour une municipalité comme l’Anse-Saint-Jean. Le tout s’inscrit de concert avec le programme Primeau (Programme d'infrastructures municipales d'eau), issu du Plan québécois des infrastructures ». Précisons que la somme de 22 717 249 $ a été accordée à L'Anse-Saint-Jean pour des travaux relatifs au traitement des eaux usées, à la gestion des eaux pluviales et à la réfection de la chaussée de la rue Saint-Jean-Baptiste. Pour cette portion, le MTMDQ a contribué pour un montant de 5,2 M$. « Le message qu’on envoie aux municipalités, c’est de continuer de travailler en collaboration avec les deux ministères ».
Un maire content
Le maire anjeannois, Richard Perron, se dit heureux du dénouement connu avec les travaux réalisés, le dossier ayant traîné trop longtemps à son goût. « Ça fait plus de vingt ans que ça se souhaitait, mais l’Anse a connu toutes sortes d’embûches au fil des ans: la menace de grève des ingénieurs, la pandémie, les coûts qui ont augmenté…C’est un projet qui était des plus importants, autant pour le cœur du village que pour toute la population. Les gens en amont, qui demeurent près de la rivière, me disaient que « ça ne sentait pas bon » près de chez eux. C’était quelquechose de vraiment désagréable. C’était important de prendre action. Enfin, c’est réglé! Complètement! »
Autres localités problématiques
Loin d’être la seule municipalité ayant à vivre ce problème, d’autres localités sont aussi appelées à régler le leur prochainement. Le député de Dubuc, François Tremblay, confirme. « Saint-Charles-de-Bourget, Sainte-Rose-du-Nord et Saint-Fulgence sont en train de s’attaquer elles aussi à leur problématique. C’est très avancé au niveau de l’ingénierie. La principale problématique, c’est de trouver les sites où on peut implanter des bassins de rétention. Mais c’est avancé, on y travaille depuis 2018 ». La ministre Laforest renchérit. » On comprend que les citoyens de ces municipalités veulent une eau potable de qualité, avoir de bonnes infrastructures et les rénover au besoin, ce sont les citoyens qui en bénéficient. L’important, c’est aussi de trouver la solution pour que les travaux n’augmentent pas considérablement le compte de taxes des citoyens. C’est l’équilibre qu’il faut avoir ».
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