La députée de Roberval et présidente de la commission transpartisane des soins en fin de vie, Nancy Guillemette, considère que le gouvernement caquiste n’a pas reculé au sujet des maladies mentales qui ne font pas, pour l’instant, partie de la nouvelle mouture du projet de loi de l’aide médicale à mourir.
La députée de Roberval explique également que les mentalités ont beaucoup évolué depuis le premier projet de loi adopté en 2010 et elles vont continuer d’évoluer. Les parlementaires poursuivront leurs réflexions pour l’éventuelle inclusion des maladies mentales au projet de loi.
Des consultations auront lieu pour inclure le handicap neuromoteur dans la loi. Les infirmières praticiennes spécialisées recevront une formation pour offrir, si elles sont consentantes, l’aide médicale à mourir. Les maisons de soins palliatifs n’auront plus à envoyer en ambulance les personnes qui doivent recevoir l’aide médicale à mourir à l’hôpital. Elles pourront l’administrer elles-mêmes.
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