Les Québécois ayant reçu un diagnostic d’alzheimer pourront faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir (AMM) à partir du 30 octobre. Par contre, La Presse rapporte que les médecins estiment que le système de santé ne sera pas prêt à faire face à l’afflux de demandes.
D’autres préviennent les patients que l’AMM n’est pas « automatique ». Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) affirme que les formulaires de demande anticipée d’aide médicale à mourir sont « prêts ». Mais les médecins et les infirmières praticiennes spécialisées (IPS), responsables de les remplir, ne les ont toujours pas en main. Ils n’ont pas encore reçu la formation conçue par l’Institut universitaire de soins palliatifs et de fin de vie Michel-Sarrazin–Université Laval.
Le Collège des médecins du Québec et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec préparent aussi des « fiches » pour les « professionnels compétents », selon leurs termes. Le Dr Guy Morissette, membre du comité-conseil du Ministère sur l’aide médicale à mourir, est persuadé, lui, que le réseau de la santé sera « prêt » le 30 octobre. La présidente de l’Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec, Maude Raymond, a bon espoir que les formations offertes « sous peu » éclaireront aussi les infirmières praticiennes et les médecins.
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