Un pas important a été franchi afin de mieux protéger les victimes d'abus dans les sports et les loisirs, estime Yannick Gagnon. Appelé à commenter la dernière session parlementaire à Québec, le député caquiste de Jonquière s’est d’abord réjoui de l’adoption du projet de loi 45 sur la sécurité et l’intégrité des jeunes sportifs.

Cette loi prévoit notamment la création d’un Protecteur de l’intégrité en loisir et en sport, ainsi qu’un resserrement des vérifications d’antécédents judiciaires pour toute personne en situation d’autorité ou en contact avec un enfant.

« Ça veut dire que les jeunes athlètes et les personnes particulièrement vulnérables pourront déposer des plaintes dans le cadre d’un processus confidentiel, précise-t-il. Et ce qui est également très important pour moi, c’est que ça inclut non seulement les sports, mais aussi les loisirs. Le gouvernement a aussi conservé des sommes d’argent pour la mise en place de tout ça à un rythme vraiment intéressant. »

À titre d’adjoint à la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air Isabelle Charest, le député de Jonquière a pris la parole le 7 juin dernier, tout juste avant la fermeture de la session au Salon bleu, pour saluer l’adoption de ce projet de loi.

« J’ai eu la chance d’être aux premières loges et je suis vraiment content qu’il ait été adopté. C’est un beau legs pour nos jeunes et nos personnes vulnérables. J’ai eu le privilège d’avoir un impact sur leur avenir. »

Propre avenir

Interrogé sur son propre avenir, Yannick Gagnon a confié qu'il n’a pas encore pris la décision d’être à nouveau candidat lors des prochaines élections. Même s’il affirme avoir actuellement beaucoup de plaisirs dans son travail de député, sa famille aura son mot à dire.

« Avant de remporter la dernière élection, j’avais pris l’engagement auprès de ma conjointe d’aller jaser au restaurant pour voir comment ça se passe avant de me représenter. Je trouve ça extraordinaire ce qu’on peut faire pour notre communauté, mais au début, je ne connaissais pas le boulot et je ne savais pas comment la famille allait réagir. Présentement, ça va super bien. Je suis encore un papa, j’ai une conjointe et je fais mon jogging. On fera un bilan tous ensemble pour prendre une décision finale. »

Entretemps, durant l’été, le député de Jonquière compte passer plus de temps avec sa famille et profiter du fait qu’il n’a plus besoin de se rendre à Québec 3 à 4 jours par semaine en moyenne.

« Ça va être une formule hybride. Je serai davantage présent dans mon rôle de papa et de conjoint. Et je vais aussi consacrer davantage de temps dans ma circonscription pour rencontrer des gens en mode estival. Je vais être présent dans des événements, mais aussi au baseball, au soccer ou manger une crème molle. On va profiter de ces moments pour échanger sur différents sujets. »