Le Canada a finalement conclu l’entente avec le gouvernement américain et la compagnie Lockheed Martin/Pratt & Whitney pour l’achat de 88 avions F-35, pour remplacer les CF-18 qui auront prochainement 50 ans.
D’une valeur de 19 milliards, soit 85 par appareils, le montant s’élèvera jusqu’à 70 milliards sur un cycle de vie de 30 ans, comprenant l’équipement et le matériel connexes et les services d’entretien.
Les premiers appareils, au nombre de quatre, devraient être livrés en 2026. Par la suite, six autres avions s’amèneront en 2027 et en 2028.
Plusieurs voient cette signature d’une manière plus particulière en raison du contexte géopolitique, a mentionné la ministre de la Défense nationale, Anita Anand, lors d’une conférence virtuelle.
Elle a qualifié le nouvel appareil de moderne, fiable et agile, et permettra au Canada de respecter ses obligations, ici comme ailleurs dans le monde. De plus, cette annonce permet d’assurer près de 3300 emplois, particulièrement sur les bases aériennes où les avions seront logés, c’est-à-dire Cold Lake et Bagotville.
L’annonce des F-35 suscite des réactions mitigées
L’achat des avions de chasse F-35 suscite de bonnes réactions du côté de La Baie, l’annonce étant étroitement liée à la base de Bagotville. Des aménagements devront y être effectués pour pouvoir accueillir les nouveaux appareils. Le président de l’arrondissement baieriverain, Raynald Simard, y voit l'avènement de gros investissements à être réalisés, amenant d’importantes retombées économiques pour la région et pour la ville. Le député bloquiste Mario Simard se dit quant à lui inquiet sur le fait que le contrat n’implique aucune garantie, que ce soit sur les retombées en question, sur les coûts ou les délais.
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