L’enseignant de chimie et chercheur en science des matériaux à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Ramzi Zarrougui, fait face à des accusations d’agression sexuelle, de séquestration et de voies de fait graves. 

Le Quotidien rapporte que le professeur est revenu devant le tribunal le 13 septembre dernier au palais de justice de Chicoutimi, et qu’au moins trois accusations ont été portées par le Directeur des poursuites criminelles et pénales à son égard. On lui reproche notamment d’avoir commis une agression sexuelle, d’avoir séquestré, emprisonné ou saisi de force sans autorisation une autre personne et d’avoir commis des voies de fait.

Aussi interrogée à ce sujet, la directrice du Service des communications et des relations publiques de l’UQAC, Marie-Karlynn Laflamme, mentionne que Ramzi Zarrougui est actuellement suspendu avec solde, conformément à leur politique interne.

Le principal concerné a enseigné pendant sept ans à l’université en Tunisie. Il est également membre de plusieurs réseaux de recherches au Québec.