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Sauveteurs aquatiques: la reprise est en cours

Mathieu Savard
16 juillet, 2023

L'Association des responsables aquatiques du Québec (ARAQ) dresse un portrait positif de la main-d'œuvre dans le milieu des sauveteurs au Québec.  Le président de l'association, Éric Hervieux, estime que la situation s’améliore depuis la reprise post-pandémique. 

Évidemment, comme plusieurs secteurs de la société, celui des sauveteurs a été grandement impacté par la pandémie. À l’issue de cette dernière,  60% des activités habituelles de l’ARAQ avaient lieu, en raison du manque d’employés pour offrir les activités.

La situation semble s’améliorer, alors qu’en date d'aujourd'hui, l’ARAQ estime qu’entre 80% et 90% de l’affluence moyenne avant la pandémie était de retour dans le domaine. 

Durant les années de pandémie, il n’y pas été possible de former des sauveteurs, ce qui a causé une importante carence selon l’association.

Cependant, selon une estimation, il manquerait toujours entre 2 000 à 3 000 sauveteurs au Québec pour combler les besoins actuels du milieu.

Est-ce que cette pénurie est concentrée dans certaines régions du Québec? « Les besoins sont différents », d’analyser M. Hervieux. « Par exemple, si je prends le secteur touristique du Mont-Tremblant, il y a un besoin important de sauveteurs, car il y a plusieurs plages et piscines d'hôtels dans le secteur, alors qu’il y a très peu de population ».

En comparatif, le Saguenay-Lac-Saint-Jean est une région avec plusieurs lieux de baignade qui nécessitent la présence de sauveteurs. La ville de Saguenay a d’ailleurs indiqué qu’il manquait de six à sept moniteurs pour combler les besoins actuels.

Un intérêt marqué pour la discipline

L'Association des responsables aquatiques du Québec est convaincue qu’il y a actuellement un intérêt pour la pratique de cette discipline en raison de plusieurs facteurs. 

Le premier facteur est la mise en place d’une subvention du gouvernement provincial, afin de suivre les formations nécessaires pour devenir sauveteurs et moniteurs de natation, sans payer de frais. 

L’association a observé une importante augmentation de l’intérêt envers la discipline depuis la mise en place de la subvention, ce qui laisse croire à une augmentation de candidats dans les prochaines années.

Le deuxième facteur est la longévité des gens qui pratiquent la discipline, alors qu’il est possible de commencer très tôt et de poursuivre pendant longtemps. « C’est un sport qui n’a aucun contact violent et qui est recommandé par les médecins pour garder la forme. On peut le pratiquer pendant longtemps ».

Le président de l’ARAQ a d’ailleurs lancé une invitation aux gens qui ne pourront accéder à un bassin d’eau (en raison de la pénurie de sauveteurs) d’essayer un autre endroit pour mieux découvrir la région.

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