Alors que le retour des vacances d’été s’amorce, la FIQ conclut à l’impasse dans ses négociations avec Québec et envisage de durcir prochainement les moyens de pression, rapporte La Presse.
Le Conseil du trésor, de son côté, affirme qu’il n’est pas question d’une impasse bien que la Fédération interprofessionnelle de la santé n’ait toujours pas réussi à renouveler ses conventions collectives, après 500 jours. Lors d’une rencontre avec les médias lundi, devant l’Hôpital Notre-Dame à Montréal, la présidente de la FIQ, Julie Bouchard, a réitéré que les négociations n’avancent plus et qu’elles sont bloquées sur la question de la mobilité attendue des infirmières. Les dirigeants d’établissements de santé veulent pouvoir déplacer les infirmières d’unité de soins, voire d’établissement, pour répondre aux besoins. Les infirmières y voient là un refus de reconnaître leur expertise et une façon de les considérer comme des pions interchangeables. La FIQ avait conclu une entente de principe avec Québec, mais ce sont ses membres qui l’avaient rejetée, dans une proportion de 61 %. Devant ce qu’elle considère être un blocage, alors que les conventions collectives sont échues depuis mars 2023, la FIQ discutera prochainement avec ses déléguées d’un durcissement des moyens de pression. Elle dispose déjà d’un mandat de grève, qui est toujours en vigueur. Ses membres avaient d’ailleurs déjà débrayé durant quelques jours, en novembre et décembre 2023. La FIQ se dit toutefois prête à débrayer de nouveau, s’il le faut.
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