Plus de 11 300 demandes d’asile en 2023 concernaient des personnes venues initialement au Canada pour étudier, selon des données fédérales.
En l’espace de cinq ans, le nombre de demandeurs d’asile entrant au Canada avec un permis d’études a été multiplié par sept. Comme mentionné dans un article de Radio-Canada, de plus en plus de personnes venant au pays pour y étudier ne mettent jamais les pieds à l'école, ce phénomène est appelé le ''no-show''.
Pour l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), plus de 300 personnes inscrites dans l’établissement ont demandé l’asile l’an passé, ce qui représente une hausse de 342 % en seulement quelques mois. Selon la porte-parole de l’établissement, Marie-Karlynn Laflamme, il est impossible de connaître les intentions des personnes en provenance de l’international qui font une demande d’admission à l’UQAC dans une autre perspective que celle d’y étudier.
Au cours des dernières semaines, le gouvernement fédéral a instauré un plafond temporaire de deux ans ainsi qu’une hausse des exigences financières. Ottawa a également décidé de limiter à 24 le nombre d’heures de travail permises, chaque semaine, pour ces étudiants dès septembre.
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