Un géant de la chanson québécoise s’est éteint samedi après-midi. L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, né un 24 juin, est décédé de causes naturelles, âgé de 89 ans. La Presse cite qu’il était hospitalisé depuis février dernier dans un CHSLD de Lanaudière.
Parmi ses nombreux faits d’armes, mentionnons ses nombreux séjours en France, alors qu’il compose à Paris à la fin des années 60 son premier grand succès “Je reviens chez nous”. En 1968, son album du même nom, sur lequel se trouvent aussi Marie-Claire, Si je savais parler aux femmes et L’assassin mondain, reçoit le Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros.
Durant les années 1970, il flirte avec le rock progressif avec l’album “Jaune”, considéré comme l’un des plus grands disques québécois. Il choque même certaines oreilles sensibles en mettant le mot « fesses » dans T’es mon amour, t’es ma maîtresse, qu’il chantera en 1974 avec Ginette Reno.Cette dernière triomphera l’année suivante avec une autre chanson de Ferland, “Un peu plus haut” lors d’un spectacle extérieur présenté sur le mont Royal. En 1976, Jean-Pierre Ferland est du fameux spectacle de la fête nationale avec Vigneault, Léveillée, Deschamps et Charlebois immortalisé sur l’album “1 fois 5”.
Sans oublier qu’en 1995, son album “Écoute pas ça” nous offre les superbes “ Envoye à maison” et “Une chance qu’on s’a”. Il annonce sa “retraite” en 2006 mais ne se retirera jamais totalement. Et nul doute que son souvenir restera gravé à jamais parmi les grands de la chanson québécoise.
Le gouvernement Legault a aussi offert la possibilité de tenir des funérailles nationales pour lui rendre hommage, offre sur laquelle les proches auront à statuer.
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