L’année 2023 est enregistrée au Québec comme l’une des plus chaudes. Elle est aussi la 26ᵉ année consécutive ayant une anomalie positive, due à une hausse des gaz à effet de serre (GES).
Comme mentionné dans La Presse, Sarah Roy-Milliard, de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), affirme que depuis 1998, les anomalies de température sont «systématiquement positives». Selon elle, les températures ont toujours varié en étant positives, puis négatives, puis positives, puis négatives. La plus longue série d'anomalies positives semblables était de 6 années consécutives et présentement, celle enregistrée est de 26 années consécutives.
L’ISQ dit que la température moyenne dans la province est de 2,7 degrés supérieure à celle enregistrée au XXe siècle. L’Institut prévoit une hausse moyenne de température annuelle variant de 1,7 degré à 4,6 degrés au sud de la province et variant de 1,9 degré à 5,8 degrés pour le nord d’ici 2050.
Selon le spécialiste en science du climat au consortium Ouranos, Christopher McCray, le transport est ce qui pollue le plus au Québec et c’est selon lui «le facteur le plus difficile à réduire à court terme et aussi le prochain secteur auquel il faudra s’attaquer».
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