Malgré des « choix crève-cœur » qui ont dû être faits, la FIQ a négocié « une bonne entente » de principe, qui comporte des « avancées intéressantes », plaide sa présidente, Julie Bouchard.
En entrevue avec La Presse Canadienne mercredi, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé a tenu à défendre cette entente de principe, alors que certains s’en déclarent insatisfaits dans les médias sociaux.
Mme Bouchard cite plusieurs gains, parmi lesquels le début de travaux pour implanter des ratios infirmière/patients — une demande de la FIQ « depuis 10 ans ». Elle souligne aussi le fait d’avoir « réussi à faire reculer le gouvernement » sur les déplacements obligatoires d’infirmières. Quelqu’un peut le faire de manière volontaire, mais l’employeur n’a pas le droit de l’imposer. Elle cite également un énoncé sur le TSO, le Temps supplémentaire obligatoire, contre lequel la FIQ se bat depuis des années.
Elle mentionne que cette fois-ci, il y a cette définition qui vient dire que sous aucun autre prétexte que pour une mesure urgente ou encore exceptionnelle, les gestionnaires ne peuvent garder une professionnelle en soins en temps supplémentaire obligatoire. Rappelons que les 80 000 membres auront à voter sur l’entente les 10, 11 et 12 avril prochain.
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