Selon les citoyens de la Ville de Saguenay, les partis politiques sont toujours essentiels pour une saine démocratie municipale. Une tendance à la hausse est même marquée chez les jeunes adultes, selon les résultats de la 10e et dernière tranche du sondage 92,5 Segma Recherche dévoilés ce jeudi. 

Une majorité, soit 66% des répondants, affirme que les partis politiques sont essentiels pour une saine démocratie municipale à Saguenay, alors que 34% pensent le contraire. Les 18 à 34 ans sont davantage attachés à l’importance des partis politiques municipaux, alors que 82% la trouvent probablement ou certainement essentielle. 

« Les deux-tiers des Saguenéens considèrent que oui, les partis politiques sont essentiels pour une bonne démocratie. Ce qui ressort très clairement, c'est que les jeunes de 18 à 34 ans sont beaucoup attachés à l’importance des partis politiques municipaux. Je pense qu’il y a un lien à faire avec le parti Unissons Saguenay, parce qu’il s’agit d’un parti composé de jeunes », analyse le président de Segma Recherche, Raynald Harvey. 

L’ex-mairesse de la Ville, Josée Néron, s’est également prononcée positivement sur le sujet. 

« Cette partie du sondage démontre, que lentement mais sûrement, l’idée qu’un parti politique soit un outil nécessaire pour assurer le développement d’une ville, ça progresse. Le bénéfice d’avoir des partis politiques, c’est que ça permet à une équipe d’arriver avec un plan de match, un programme, et de tout de suite se mettre au travail pour réaliser les priorités qui ont été présentées à la population », évoque-t-elle. 

Elle conçoit par ailleurs que les réponses à la question vont dans le sens de comment la gestion de la Ville est effectuée maintenant, comparativement à ce qui en était lors de son mandat. 

« Je pense que les gens le voient, jusqu’à quel point la Ville s’était positionnée au niveau de différents secteurs durant ce mandat-là. Aujourd’hui, malheureusement, on a comme l’impression d’être absent à beaucoup d’endroits. Les choses se décident, puis rien. Je crois que les gens sont à même de pouvoir le réaliser », conclut Mme Néron. 

Le coup de sonde a été réalisé du 1er au 8 novembre dernier auprès de 506 répondants par voie téléphonique. Les résultats ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge et de l’arrondissement de résidence des répondants. Les résultats d’ensemble présentent une marge d’erreur maximale de ± 4,1 % selon un intervalle de confiance de 95 %.