Ce sont environ 200 personnes qui ont assisté jeudi au premier colloque consacré au trouble du déficit d’attention avec, ou sans hyperactivité, qu’on appelle communément, le TDAH. L’initiative était l’œuvre de l’Association Panda du Saguenay-Lac-Saint-Jean, spécialisée dans le TDAH. Les gens présents, employeurs, éducateurs et intervenants, provenaient des Centres de services scolaires, d’organismes œuvrant dans le développement cognitif et d'entreprises souhaitant optimiser leurs manières de faire.
Le colloque avait pour but de sensibiliser et informer certains responsables à propos des stratégies, des astuces et des méthodes qui peuvent être mises de l’avant pour transformer certaines faiblesses en force. Les organisateurs ont obtenu des résultats bien au-dessus de leurs attentes, selon leurs dires. Annie-Pier Hudon, considérée comme l'organisatrice de ce premier colloque, explique que le TDAH n’est pas une question de volonté, que c’est chimique.
Par contre, c’est une manière de fonctionner, impossible à soigner, mais qu’on peut tourner à notre avantage, a-t-elle expliqué au Quotidien. Soulignons que près de 15% des moins de 24 ans au Saguenay-Lac-Saint-Jean composent au quotidien avec un TDAH. Un deuxième colloque sur le sujet pourrait avoir lieu l’an prochain, en raison du succès qu’a connu la première édition jeudi.
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