Une équipe de chercheurs de l’Université McGill a mené une expérience sur l’emballage de plusieurs produits et plusieurs ont démontré que des composés chimiques pouvaient passer au travers.
Selon eux, les composés de certaines étiquettes peuvent traverser la pellicule plastique qui recouvre les aliments et ainsi contaminer la nourriture.
Des poissons étudiés ont révélé que dans plusieurs cas, la concentration de l’une de ces substances, soit le bisphénol S, avait dépassé considérablement la norme de sécurité de l’Union européenne. Sur 40 étiquettes thermiques étudiées, 29 contenaient du bisphénol S.
Les résultats faits par les scientifiques ont été remis au gouvernement fédéral à l’automne dernier, et ont recommandé de déclencher une évaluation des risques de substances chimiques, car ces perturbateurs endocriniens ont la capacité de venir déstabiliser le fonctionnement des hormones du corps.
Le bisphénol A a été utilisé durant de nombreuses décennies dans les papiers thermiques pour permettre une impression des informations sur les étiquettes d’emballage. Aujourd’hui, il est beaucoup réglementé.
Maintenant, on utilise le bisphénol S, mais les indices démontrent que des effets négatifs sont également présents.
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