L’ancien directeur général de la Société de transport du Saguenay (STS), Jean-Luc Roberge aurait commis de graves fautes avant même le dépôt du rapport de la vérificatrice générale de la Ville, selon la STS.
Radio-Canada a réussi à obtenir une lettre d'explications écrite par la STS à Jean-Luc Roberge, où l’on retrouve une longue liste des fautes commises par monsieur Roberge, lorsqu’il occupait les fonctions de directeur général de la STS.
À travers tous les faits allégués, on retrouve une coupure du lien de confiance entre l'ex-directeur et le conseil d'administration, au moment de l'enquête menée par la vérificatrice générale, de l’oubli de la part de monsieur Roberge d’indiquer la présence d’une clause qui renouvelle automatiquement son contrat de travail et une fermeture à répondre aux questions de la firme mandatée, Raymond Chabot Grant Thornton.
On reproche aussi à monsieur Roberge d’avoir conclu une entente avec l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), sans signer un seul document, alors que l’UQAC aurait reçu seulement 150 000$ des 750 000$ sur cinq ans promis dans l’entente.
Il aurait également utilisé un véhicule pour ses propres fins personnelles, ce qui contrevient directement aux règles internes auxquelles il était soumis quand il occupait ses fonctions à la STS.
À travers tous les reproches concernant la mauvaise gestion des ressources humaines, un dossier sort du lot, soit le congédiement d'une employée sans avoir consulté d'avocat pour connaitre la marche à suivre.
Il faut se rappeler que Jean-Luc Roberge et la STS sont toujours en litige devant le Tribunal administratif du travail (TAT), car monsieur Roberge conteste son congédiement.
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