
De toutes les provinces canadiennes, c’est au Québec que le taux d’incidence du cancer sera le plus élevé en 2025. Le taux de cancer du sein y est notamment le plus haut au pays, révèlent de récentes données de projection de la Société canadienne du cancer.
La Presse souligne lundi que le rapport de la Société canadienne du cancer présente des estimations exhaustives et à jour du fardeau du cancer, la première cause de décès au pays. Les projections d’incidence sont calculées en utilisant des données allant jusqu’en 2019.
Pour le Québec, les données vont toutefois jusqu’en 2017. Selon les estimations de l’organisation, le Québec présenterait un taux d’incidence du cancer de 663,9 cas pour 100 000 habitants en 2025. Selon l’hématologue-oncologue et porte-parole scientifique et médical de la Société canadienne du cancer, Dr Denis Soulières, l’une des hypothèses avancées pour expliquer cette situation comprend le fait que le Québec ait longtemps été l’une des provinces canadiennes présentant le plus fort taux de tabagisme. Le Dr Soulières évoque aussi de possibles éléments génétiques.
Au Québec, le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) débute à 50 ans. Les Québécoises âgées de 50 à 74 ans sont invitées à passer gratuitement une mammographie de dépistage du cancer du sein tous les deux ans. Cet automne, deux analyses de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) recommandaient de devancer ce programme de dépistage à 40 ans.
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