Depuis 2019, un climat toxique règne dans le département des arts, des lettres et du langage (DALL) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). La situation s’est tellement envenimée, qu’un demi-million de dollars a dû être dépensé pour tenter de régler le problème.

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, ce serait la formation de clans au sein du programme qui aurait mis le feu aux poudres. Allant même au point où des professeurs auraient tenu des propos dégradants envers des collègues, ce qui aurait mené à un climat nocif et aurait provoqué des situations de harcèlement psychologique.

Au total, l’UQAC a 44 factures payées entre 2019 et 2025 pour l’embauche de ressources externes pour régler le conflit. L’université a fait appel à neuf firmes d'avocats et leurs taux horaires ont fait grimper la facture à 460 000 $. Selon le vice-recteur de l’UQAC, Étienne Hébert, la situation est critique. Mentionnons que les dossiers obtenus par Radio-Canada démontrent que le département des arts, des lettres et du langage cumule six démissions, 51 congés de maladie, deux arrêts de travail indemnisés par la CNESST et cinq plaintes pour harcèlement psychologique depuis 2015.