
L’ancien gardien du Canadien de Montréal et député fédéral, Ken Dryden, est décédé vendredi à la suite d’un combat contre le cancer. Il avait 78 ans.
Né à Hamilton, en Ontario, Dryden a rapidement fait sa marque dès son arrivée avec le Canadien en 1971. Après seulement six matchs d’expérience (six victoires), il est l’homme de confiance d’Al McNeil en séries. Dryden ne rate pas sa chance et permet à Montréal de mettre la main sur la 17e coupe Stanley de son histoire. Il remporte également le trophée Conn Smythe pour le joueur par excellence des séries.
L’année suivante, sa première complète, il remporte 39 rencontres et le trophée Calder pour la recrue de l’année.
En raison d’une dispute contractuelle en 1973-1974, Dryden boude le Canadien et va travailler pour une firme d’avocats. Il reviendra un an plus tard et disputera cinq autres saisons jusqu’en 1979, où il prendra sa retraite à seulement 31 ans.
Malgré seulement 397 matchs devant le filet du Canadien, Ken Dryden a affiché des chiffres impressionnants: 258 victoires, seulement 57 défaites et 74 nulles, 46 jeux blancs et six coupes Stanley. Il sera intronisé au Temple de la Renommée du hockey en 1983.
Après sa carrière sportive, Dryden fait le saut en politique sous les couleurs libérales en 2004 jusqu’en 2011. Il sera nommé ministre du Développement social par le premier ministre de l’époque, Paul Martin.
Une pluie d’éloges
D’un bout à l’autre du pays, les hommages pleuvent depuis l’annonce de la mort du grand gardien de six pieds quatre pouces au style unique. Autant des anciens coéquipiers que des adversaires, en passant par le monde politique ont tenu à rendre hommage à Ken Dryden.
Il laisse dans le deuil sa conjointe Lynda ainsi que deux enfants.
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