Pour une quinzième année consécutive, l'Aérodrome Lac-Saint-Jean continue de jouer un rôle essentiel pour lutter contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) dans la région et ailleurs au Québec. 

L’aéroport de Saint-Félicien est une des 15 bases opérationnelles de la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM). 

Situé à la porte du Nord et de la forêt boréale, l’aérodrome dispose d’un emplacement stratégique et ses infrastructures répondent aux exigences des opérations de pulvérisation aérienne.  

« Nous sommes fiers de ce partenariat de longue date avec la SOPFIM, souligne le président de l’Aérodrome Lac-Saint-Jean et maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons. Cette collaboration démontre non seulement la qualité de nos infrastructures, mais elle nous permet également de contribuer activement à la protection de nos forêts, ce qui s'inscrit dans notre mission de servir la communauté. » 

Les pulvérisations aériennes ont commencé au début juin et en 2025, ce sont plus de 640 000 hectares de forêt qui seront protégés dans l’ensemble du Québec, dont 139 750 ha au Saguenay–Lac-Saint-Jean.  

Un insecticide homologué par Santé Canada 

Encore cette saison, l’organisme utilise l’insecticide biologique Bacillus thuringiensis var. kurstaki, communément appelé « Btk ». Homologué par Santé Canada, le Btk est une bactérie naturellement présente dans le sol, l’eau et sur la végétation qui agit spécifiquement sur les insectes de la famille des Lépidoptères.  

Les études scientifiques ont démontré que le Btk est sans danger pour la santé humaine, les animaux, la végétation et l’environnement. Rappelons que la TBE est l’insecte ravageur le plus destructeur des forêts de conifères du Québec. Cet insecte s’attaque aux nouvelles pousses de sapins et d’épinettes. L’objectif du programme de protection n'est pas d'éliminer cet insecte, mais plutôt de réduire les populations de manière à protéger au moins 50 % du feuillage annuel. Si les arbres ne sont pas protégés lorsqu’il y a une épidémie, ils risquent de mourir après quatre ou cinq années de dommages sévères. 

Quant à l'Aérodrome Lac-Saint-Jean, il accueille, en plus de son partenariat avec la SOPFIM, diverses activités aéroportuaires, dont des cours de pilotage, des transports aériens médicaux ainsi qu’un atelier de réparation et d’entretien d’avions.