Alors que sa présentation comme candidat officiel pour le Parti Québécois dans la circonscription d’Arthabaska, dans les alentours de Victoriaville, se fera le mercredi 14 mai, Alex Boissonneault, animateur radio à l’émission Première Heure et ancien journaliste sur la colline parlementaire, est déjà dans l’eau chaude à cause de son passé militant.

L’originaire de Saint-Ferdinand, une municipalité proche de Victoriaville, est dans les beaux draps lorsque les médias ont rappelé que M. Boissonneault a été arrêté en 2001 alors qu’il faisait partie du groupe d’extrême-gauche, Germinal. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, en a profité pour faire la morale au chef du Parti Québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon. « PSPP est bon pour faire la morale aux autres et attaquer l’éthique de ses adversaires, Pourquoi ce visage à deux faces quand il s’agit de son propre candidat ?», a-t-il souligné.

PSPP a répondu aux propos de M. Duhaime ce matin dans un communiqué. Il a annoncé qu’il était au courant du passé de son candidat. Le chef péquiste ajoute qu'Alex Boissonneault a obtenu un pardon en 2011 et même que son ancien employeur, Radio-Canada, était au courant de ses méfaits de jeunesse, mais l’a toutefois placé à la colline parlementaire. M. Saint-Pierre Plamondon tient à rappeler que son candidat n’a aucunement été condamné à la prison et que son erreur de jeunesse n’a été que d’avoir en sa possession des dispositifs fumigènes.

Paul Saint-Pierre Plamondon a offert ce poste à M. Boissonneault, car il est persuadé qu’il est la meilleure personne pour représenter les citoyens d’Arthabaska dans leur élection partielle. Élection qui n’a pas encore été déclenchée par François Legault.