
Vendredi marque un retour pour Jérémie Perron, s’identifiant maintenant comme Jennifer, devant la justice. Cette fois-ci, elle se présente devant la commission des libérations conditionnelles du Canada pour savoir si elle restera derrière les barreaux, ou si elle retournera dans la collectivité pour finir de purger sa peine de 10 ans.
En janvier dernier, la libération conditionnelle de Perron a été révoquée par Services correctionnels Canada (SCC), une conséquence des révélations sur les failles du système carcéral qui serait en proie à une augmentation marquée des transitions de genre chez les criminels.
Dans le cas présent, la famille de la victime a été outrée d’apprendre le changement de sexe de Mme Perron par hasard. Selon eux, le changement de sexe de Jennifer serait qu’une façon pour le délinquant de dissimuler ses crimes. La famille reproche aux autorités de ne pas les avoir avisés de cette situation, en allant même demander si la transidentité du coupable était sincère.
Rappelons que Jennifer Perron a été reconnu coupable en 2020 d’introduction par effraction, de séquestration et d’agression sexuelle causant des lésions à une mineure ainsi que du port d'un déguisement. Des gestes qui remontent en juillet 2018 et qui inscrit Jennifer au registre des délinquants sexuels à vie.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org