Ce mardi 29 avril fait entrer le monde dans le 100e jour de la seconde présidence de Donald Trump. Alors que certains présidents auraient commencé en douceur, M. Trump a décidé d’y aller à 100% dès le départ. Voici un bilan de ces 100 premiers jours, selon Le Devoir.

À la Saint-Valentin, le président a décidé d’interdire les journalistes de l’Associated Press dans le Bureau ovale et dans l’avion présidentiel Air Force One. L’interdiction a été expliquée par l’administration Trump. Selon eux, l’utilisation d’un terme de trois mots «divisant» le monde n’était pas autorisée. Ces mots ? Golfe du Mexique. L’administration Trump préfère utiliser le terme Golfe de l’Amérique depuis un décret.

Depuis l’arrivée du républicain en fonction, le gouvernement a fait circuler des notes à l’ensemble de l’appareil fédéral à enlever 200 mots et expressions des publications et des sites Internet gouvernementaux. Parmi ces mots : «minorité hispanique», «activisme» et «transgenre» ont été accusés d’entretenir la gauche, affirme la droite américaine. Le gouvernement a aussi tenté d’interdire les apprentissages de «l’idéologie de genre» dans les écoles. C’est dans cette optique que le gouvernement Trump a tenté d’enlever des subventions aux universités qui encouragent ces apprentissages, dont Harvard et Columbia. Une subvention qu’ils pourront recevoir si elles acceptent de plier leur liberté de recherche et d’enseignement.

Plusieurs évènements ont aussi été rapportés par Le Devoir, dont la faille de renseignements du «Signal Gate» du 24 mars dernier. Plusieurs exemples qui peuvent donner un aperçu des 1361 jours restants de sa présidence…