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Salaires jugés insuffisants à la Sépaq: les employés dénoncent l’inaction de Québec 

Yohann Harvey Simard - Trium Médias - Journaliste de l’Initiative de journalisme local
12 avril, 2025
Jimmy Tremblay est président régional Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) à la Sépaq. (Photo Trium Médias – Yohann Harvey Simard)

Les employés de la Sépaq dénoncent l’inaction du gouvernement de la CAQ alors que celui-ci, disent-ils, « refuse toujours de leur offrir le rattrapage salarial obtenu par l’ensemble du secteur public en 2023 ». 

« Les augmentations de salaire proposées à la table de négociation sont inacceptables, elles couvrent à peine la hausse du coût de la vie. Les négociations se poursuivent toujours, mais nos membres veulent manifester à l’employeur que leur patience a atteint ses limites. Il faut que ça bouge! », estime Jimmy Tremblay, président régional Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) à la Sépaq. 

Rappelons que le salaire moyen d’un employé de la Sépaq varie entre 16 $ et 17 $/heure. Le SFPQ dispose d’un mandat, voté à 88,8 % par les salariés, en vue de l’exercice de moyens de pression « lourds » pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée au moment opportun. 

« Pour éviter que le conflit ne s’envenime avec l’arrivée des beaux jours, il faut améliorer les conditions de travail de nos membres. Le gouvernement Legault doit reconnaître que son personnel dévoué à la Sépaq mérite d'être valorisé et respecté pour le travail accompli, et cela passe par une rémunération comparable aux autres travailleuses et travailleurs du secteur public », affirme pour sa part Michel Girard, vice-président du SFPQ. 

La convention collective de quelque 2 500 travailleurs de la Sépaq est échue depuis le 31 décembre 2023. Les départements de la Sépaq actuellement en négociation incluent notamment les parcs nationaux, les réserves fauniques, les centres touristiques et les campings. 

Problème pour le recrutement 

Jimmy Tremblay soulève que les bas salaires de la Sépaq rendent par ailleurs le recrutement difficile. « Par exemple, dit-il, ici au Parc national de la Pointe-Taillon, l’an passé, ils ont fermé la plage parce qu’il n’y avait pas de sauveteurs. C’est très concret. » 

Depuis deux ans en période estivale, la Sépaq offre une prime salariale de 2,50 $/heure afin de rendre ses emplois plus attrayants. La preuve, selon Jimmy Bouchard, que la rémunération initiale est insuffisante.  

Le représentant syndical espère que le conflit de travail pourra se régler avant la haute saison pour éviter de nuire aux usagers des sites de la Sépaq. Néanmoins, il affirme que la grève générale illimitée n’est pas exclue advenant que les négociations n’aboutissent pas.

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