C’est jeudi midi qu’a été présenté le débat électoral organisé par Radio-Canada au Théâtre C du Cégep de Chicoutimi. Un deuxième exercice du même type en autant de jours, après celui du MAGE-UQAC de mercredi. L'affrontement politique opposait les candidats Marc St-Hilaire (Bloc Québécois, Chicoutimi-Le Fjord) Fanny Boulanger (Parti Conservateur, Jonquière), Hugues Boily-Maltais (NPD, Lac-Saint-Jean) et Stéphane Proulx (Parti Libéral, Chicoutimi-Le Fjord).

Qui a gagné? Sans parler de vainqueur, mentionnons que le tout a permis de vigoureux échanges, particulièrement entre les trois premiers, alors que le candidat libéral s’est montré moins enflammé. Et aussi un candidat néo-démocrate qui a semblé très populaire auprès de la clientèle étudiante rassemblée dans la salle. 

Plusieurs sujets comme l’itinérance, la pénurie de logements, les étudiants internationaux et le projet GNL ont meublé la rencontre, qui s’est terminée par une période de questions venant de l’assistance. Le dossier de GNL a particulièrement allumé les convictions de chacun, à commencer par la candidate conservatrice. 

N’en fallait pas plus pour que le candidat bloquiste St-Hilaire réagisse et questionne sa rivale sur la notion d’acceptabilité sociale. 

Puis s’en est suivi un autre rigoureux échange entre les deux. 

Le candidat libéral Stéphane Proulx s’est lui aussi exprimé sur cette notion. 

Applaudissements

Le candidat néo-démocrate de Lac-Saint-Jean, Hugues Boily-Maltais, a pour sa part ironisé sur les coûts d’un projet comme GNL, tout en parlant des possibles dommages environnementaux, recevant alors de la salle une deuxième main d’applaudissements spontanée lors de ce débat.