La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), l’Union étudiante du Québec (UEQ) et les associations étudiantes du Saguenay-Lac-Saint-Jean tenaient un point de presse à l’UQAC ce lundi. Ce point de presse fait partie d’une première vague de moyens de pression, qui s’inscrivent au sein d’une campagne ayant pour but de renverser la précarité étudiante.
Pour arriver à cet objectif, la campagne “Renversons le poids de la précarité” propose trois solutions, soit la rémunération des stages, une actualisation de l’Aide financière aux études (AFE) et un subventionnement des initiatives contre l’insécurité alimentaire. Le président de la FECQ, Antoine Dervieux, a rapporté qu’un montant destiné à payer les stagiaires au public avait finalement été mentionné, mais qu'il n’a pas abouti.
En ce qui concerne l’AFE, en 6 ans, c’est 500 millions de dollars d’aide qui n’ont pu être réclamés par des étudiants dans le besoin. Selon le président de la FECQ, les montants offerts, le fonctionnement et la formule de l’AFE ne sont pas adaptés aux besoins de la population.
M. Dervieux mentionne une enquête de l’institut de la statistique du Québec qui avait découvert qu’un peu plus 20% des étudiants qui avaient droit à l’AFE en bénéficiaient, et ce, principalement à cause du manque de connaissance du système de l’aide financière, mais aussi, à cause de la quantité de documents à envoyer.
Une autre solution serait de modifier les montants octroyés aux étudiants.
Mais quelle sera la réaction de la campagne si le gouvernement ne les écoute pas?
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