La fraternité des policiers et policières de la Ville de Saguenay se retrouve devant le Tribunal administratif du travail, suite aux allégations de 32 agents de police masculins, qui reprochent à leur syndicat, la Fraternité des policiers et policières de la Ville de Saguenay, d’avoir ignoré un grief jugé discriminatoire.
Le point de litige concerne leurs homologues féminines qui pouvaient continuer d’accumuler des vacances et un fond de pension, en plus de recevoir un montant compensatoire lors d’un congé de maternité, ce qui n’était pas le cas pour leurs homologues masculins, lors de leur dernière convention.
Selon ce que rapporte Radio-Canada, la poursuite considère que la Fraternité n’aurait jamais dû abandonner le grief déposé en 2019, lors de la négociation de la nouvelle convention collective en octobre 2023, puisqu’il touche des droits protégés en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. Bien que les clauses ont été retirées lors de l’adoption de la nouvelle convention collective, les demandeurs réclament une somme compensatoire rétroactive. La décision de la juge est attendue dans les prochains mois.
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