Le gouvernement du Québec a octroyé un peu plus de 4 milliards de dollars à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Ce financement sert à implanter de nouvelles infrastructures de recherche et d’innovation dans le laboratoire de niveau de confinement 3(NC3) du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de Laval.
À titre d’exemple, une infrastructure classée NC3, comme celle du Centre Armand-Frappier, permet de manipuler des agents pathogènes potentiellement dangereux pour la santé humaine et animale dans des conditions hautement sécuritaires.
En lien avec le contexte de changements climatiques, les virus transmis aux humains par les insectes (arbovirus) constituent une menace croissante mondiale de santé publique, mentionne l’INRS dans un communiqué.
Le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Girardeau mentionne que cet investissement permettra à leur établissement de se munir d’installations de pointe pour répondre aux enjeux de santé publique.
Ces équipements viendront compléter les installations NC3 et permettront de suivre le cours d’une recherche sur un virus de A à Z, en plus de pouvoir commencer à tester des milliers de médicaments sur une maladie au même endroit.
L’INRS est le premier centre de recherche scientifique au Canada en intensité de recherche.
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