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Le 17 mars 2005, le Café Cambio coopérative de travail ouvrait ses portes sur la rue Racine, à Chicoutimi. 20 ans se sont écoulés depuis que deux jeunes Montréalaises, Guylaine Pelletier et Geneviève Demers, ont eu envie de s’impliquer dans la communauté régionale en mettant sur pied le projet du Café Cambio, dans une vision de changement social.
« Les deux femmes avaient fait des voyages pour aller voir des coopératives de production de café dans le Sud. Quand elles sont revenues, elles se sont dit qu’elles voulaient changer le monde et aider ces gens-là, dans l’objectif d’acheter le plus de café possible, le torréfier et le vendre. Elles ont aussi construit un restaurant pour agrandir l’offre pour la clientèle », mentionne la directrice générale du Café Cambio, Marie Lafrance.
Outre la micro-brûlerie et le restaurant, une salle de spectacle s’inscrivait également dans le paysage, nommée le Sous-bois, qui fut aussi très appréciée des clients. Toutefois, en raison de la petitesse de l’endroit et du peu de rentabilité qu’amenaient les spectacles, le repère culturel a dû fermer ses portes.
La mission du Café Cambio demeure toutefois la même: acquérir du café « vert » et en faire la promotion, avec comme but de rendre le processus le plus transparent possible.
« Nos cafés sont certifiés, mais la certification équitable n’a pas évoluée avec les années. En ce moment, le coordonnateur de la brûlerie travaille vraiment fort pour qu’on sorte des chiffres plus précis du montant que nous payons, et quelle somme revient aux producteurs », ajoute-t-elle.
Parallèlement, c’est ce lundi qu’avait eu lieu, directement au sein du commerce de la rue Racine, les célébrations de son 20e anniversaire. Près de 100 personnes se sont déplacées pour l’occasion, soit des clients, des partenaires et certains producteurs. Un buffet gratuit était servi, le tout accompagné de musique et d’animation, sans oublier la présence du barman Ron Evans, qui a revisité différents cocktails en souvenir du Sous-bois.
Rappelons que le Cambio, c’est plus de 15 000 kg de grains de café qui sont torréfiés par année, ainsi que des partenariats avec plus d’une quarantaine d’entreprises locales. Une vingtaine d’employés sont en poste à l’heure actuelle.
La clientèle au rendez-vous
Aux dires de Marie Lafrance, la clientèle semble être encore au rendez-vous et ce, malgré la précarité qui se fait ressentir davantage pour le marché du café.
« Depuis l’automne 2024, les prix ont explosé. Les conditions climatiques ont aussi fait en sorte que des récoltes ont malheureusement été perdues. On a arrêté d’avoir du café du Congo parce que c’est la guerre là-bas. Globalement, il y a beaucoup d’éléments qui ne sont pas en faveur de rendre ce produit-là accessible. Notre volonté, c’est également de faire comprendre aux gens que le café n’est pas un bien acquis. »
De beaux projets s’en viennent pour la coopérative, dont le changement du torréfacteur en place depuis 2005, potentiellement à l’automne.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org