La toxicité qui règne sur la plateforme X, propriété d’Elon Musk, suscite bien des questionnements auprès des élus provinciaux, quant à savoir s’ils doivent quitter l’application définitivement ou migrer vers une autre.
La toxicité qui y règne, depuis l’achat du milliardaire sud africain pour 44 milliards de dollars, est citée comme principale cause de départ.
C’est le cas de l’ancien ministre de la santé, Christian Dubé, qui s’est ouvert un compte sur la nouvelle application Bluesky, en attendant de quitter X définitivement sous peu. Éric Caire affirme quant à lui, qu’il a un malaise avec le niveau d’agressivité sur la plateforme et pointe aussi du doigt la décision du dirigeant de Facebook et d'Instagram, Mark Zuckerberg, d’éliminer son programme de vérification des faits. Cette décision ouvre la voie à la propagation des fausses nouvelles sans avoir aucun moyen de les contredire.
Le cabinet du premier ministre a émis une déclaration à l’effet qu’il dit vouloir s’ajuster en fonction de Bluesky, mais que l’important est d’être actif là où les gens se trouvent en majorité. Le Devoir mentionne que la position des autres partis politiques est différente de celle de la CAQ, puisque le chef du parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, n’entrevoit pas de quitter X ou Meta, mais affirme suivre les politiques que vont entreprendre ces compagnies envers l’administration Trump.
Du côté des libéraux, le chef Marc Tanguay se dit en réflexion, après avoir affirmé mardi que X était un « outil qui aide à la démocratie ».
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