Le CREPS a immédiatement été victime de son succès, lors de son ouverture il y a 50 ans. Ceux qui étaient présents lors des premières inscriptions aux activités se souviennent encore très bien du raz-de-marée qu’ils ont dû affronter ce jour-là. 

« C’était la folie, ça montait sur les tables! On avait mis des tréteaux de circulation, mais ils avaient rapidement pris le bord! », raconte Gilles Doucet, à ce moment régisseurs des sports pour le CREPS. Mais au fond, tempère-t-il, tout cela était une bonne nouvelle. Cela signifiait que l’argent investi dans le CREPS n’avait pas été gaspillé. Les Almatois comptaient bien s’approprier leurs nouvelles infrastructures de sports et de loisirs.

Autre évènement qui a marqué les esprits : la première partie de hockey hébergée par le CREPS. La rencontre qui opposait alors les Aiglons d’Alma aux Marquis de Jonquière avait eu lieu dès le lendemain de l’inauguration du complexe sportif, le 16 mars 1975.

« Ça a été la plus grosse foule de tous les temps dans le complexe! Les 1453 places assises étaient remplies, mais au total, il y avait 3230 personnes! On avait doublé la capacité! Je ne pense pas qu’on va revoir ça un jour. »

Il faut savoir que les équipes s’étaient affrontées à Jonquière deux jours plus tôt et que plusieurs batailles avaient éclaté sur la glace, si bien que les joueurs étaient particulièrement échaudés lors du second match à Alma, tout comme le public.

Le CREPS fait peau neuve

Le CREPS a été rebaptisé Centre Mario-Tremblay en 1999. Loin d’avoir été négligé, il a été modernisé et agrandi au coût de 23,6 M$ entre 2012 et 2016.

Le Centre Mario-Tremblay (CMT) demeure encore aujourd’hui parmi les installations sportives les plus importantes au Québec. Il regroupe de nombreux plateaux sportifs intérieurs et est entouré de plusieurs terrains de pratique extérieurs.

En 2017, Alma terminait la construction de son Centre Multisport. Un imposant bâtiment adjacent et complémentaire aux installations du CMT dont la construction a nécessité 12 M$.

Selon Pierre Bourdeau, le Centre Multisport « était ce qui manquait au complexe. Ça a été la cerise sur le sundae du Centre Mario-Tremblay, qui est maintenant doté d’une extraordinaire versatilité. Il peut accueillir n’importe quelle compétition sportive. »