Le directeur des communications du cabinet de la mairesse, Jean-Sébastien Boudreault, soutient que le conseiller municipal Jean-Marc Crevier pratique le populisme tout en spéculant, et ce dernier lui répond.

Rappelons que la Ville de Saguenay est la seule, parmi les dix villes à qui la Mission Unitaînés et la Fondation Luc Maurice ont proposé de construire 100 logements sociaux, à avoir refusé ce projet. Alors que la ville de Québec s’est retirée du projet mercredi, Jean-Marc Crevier s’est empressé de faire les démarches nécessaires pour voir le projet aboutir et a demandé à ce que la mairesse Julie Dufour soit contactée promptement. À la suite de la déclaration du conseiller, M. Boudreault a affirmé que le conseiller pratique le populisme tout en spéculant.

Présent sur les ondes du 92,5 CKAJ Ma radio d’ici dans l’émission «Réveillez-vous», le conseiller municipal a répondu à M. Boudreault qu’il ne veut pas embarquer dans cette polémique.

Le conseiller poursuit en disant que la ville a eu un sérieux manque, en nous demandant d’imaginer la situation si les rôles avaient été inversés…

En entrevue au Quotidien, M. Crevier disait avoir réussi à retracer l’avocate Julie Favreau qui a assuré l’encadrement juridique nécessaire pour la construction des immeubles de 100 logements dans les neuf municipalités qui ont confirmé leur participation au projet. Le conseiller municipal s’est entretenu avec Me Favreau pour lui signifier que Saguenay va manifester rapidement son intérêt pour remplacer la ville de Québec.

Le conseiller, qui a bien l’intention de faire bouger les choses, a discuté du dossier avec le directeur de l’Office municipal d’habitation Éric Gauthier, de même qu’avec le conseiller Michel Potvin, à qui il a demandé de contacter promptement la mairesse Julie Dufour. Jean-Marc Crevier a bon espoir de faire aboutir le dossier qui vise à pourvoir la ville de 100 logements pour personnes retraitées à faible revenu. Cette condition d’hébergement le motive d’ailleurs à pousser le dossier vers l’avant. 

Une farce

Jean-Marc Crevier affirme en terminant que le fait que certaines personnes essaient de retourner la situation contre lui est une véritable farce. M. Crevier conclut en disant qu’il tourne la page et soutient que la ville a tout en mains pour tenter d’obtenir la place de Québec dans la phase 1 du projet.