Sainte-Monique procédera à d’importants investissements tout au long de l’été et tentera de faire avancer des projets déjà entamés.

D’abord, une enveloppe de 2,4 M$ subventionnée en majeure partie servira à remplacer les conduites d’aqueduc dans le secteur des rues Goulet et Bédard.

« Ça faisait longtemps qu’on voulait refaire la tuyauterie dans ce secteur-là », précise le maire, Mario Desbiens. Les travaux devraient démarrer en juillet et s’échelonneront sur période de deux à trois mois. Ensuite, 1,8 M$ seront investis dans la construction d’un nouveau garage municipal sur le terrain adjacent au restaurant Rétro Dog. Plus grand que le précédent, il sera doté de trois portes et d’une superficie totale de 100 pi x 40 pi. Les travaux sont subventionnés à 83 %.

Réduction de vitesse

Par ailleurs, la limite de vitesse maximale à l’entrée sud du village, actuellement de 80 km/h, sera bientôt réduite à 70 km/h. Une question de sécurité, affirme le maire.

« Le danger, c’est surtout quand les gens essaient de sortir de leur entrée. Les citoyens le réclamaient depuis plusieurs années. Il y a quand même quelques maisons le long de la route et il y a un commerce qui s’est ajouté récemment. »

La nouvelle signalisation sera installée au courant de l’été. Une première demande avait été déposée, sans succès, en 2018 auprès du ministère des Transports et de la Mobilité durable.

Église

Aussi, la recherche d’une nouvelle vocation pour l’église se poursuit. Il avait été question, l’an passé, d’y aménager une serre verticale. L’idée a toutefois dû être abandonnée en raison d’un problème de faisabilité.

Le conseil de ville se dirige maintenant vers la conversion de l’église en un bâtiment multifonctionnel. Le rez-de-chaussée servirait de grande salle, ou de lieu de rencontre, pour la tenue de différents évènements. Le sous-sol pourrait quant à lui accueillir des espaces de bureau. Le projet est toutefois embryonnaire. Il pourrait être modifié en fonction des conclusions d’une étude d’ingénierie qui doit être réalisée prochainement.

Eaux usées

La municipalité continue également ses démarches pour s’équiper d’une station d’épuration alors qu’elle doit encore rejeter ses eaux usées, sans traitement, dans la rivière Péribonka. Selon le maire, le projet tarde à se réaliser en raison de la lenteur administrative dans le processus de demande de subvention. « C’est étonnant à quel point nous devons répondre à beaucoup de questions et à beaucoup de normes. »

La municipalité en est actuellement à la troisième étape sur quatre dans le processus d’autorisation du ministère de l'Environnement. La construction de la station d’épuration est actuellement évaluée à 10 M$. Les travaux pourraient débuter en 2025.